Der Aussichtspunkt Houfëls (Hochfels)

Der Aussichtspunkt Houfëls (Hochfels) befindet sich auf einer Anhöhe südlich von Bauschleiden und ist über einen Feldweg, welcher links von der Straße CR310 Richtung Bigonville abgeleitet wird, erreichbar. Außerdem führen mehrere Wanderwege dorthin.  Ab dem Felsen in 463 Meter Höhe ü. d. M. blickt man auf die Meandern der etwa 140 Meter tiefer gelegenen Sauer und auf die alte Mühle von Bigonville und man erkennt die Ortschaft Bilsdorf sowie einige Häuser von Bigonville.

Der Aussichtspunkt „Houfëls“ und die dort stehende Holzhütte sind eng verbunden mit der Geschichte des Hotel Hames in Bauschleiden.

Um 1830 gründet Michel Hames mit seiner Gemahlin Anne-Marie Harpes in Boulaide (Bauschleiden) ein kleines Geschäft mit Gebrauchsgegenständen nebst Textil- und Eisenwaren. Einige Jahre später betrieben die Eigentümer dort zusätzlich eine Gastwirtschaft mit Hotel. Sohn Philippe baute das Geschäft noch weiter aus und verkaufte auch Lebensmittel und Waren aus fernen Kolonien. Außerdem betrieb er drei Postkutschenstrecken aus denen später Busstrecken entstanden. Das Unternehmen lief so gut, dass er sogar gelegentlich als Bankkaufmann tätig war und seinen Mitbürgern kleine Kredite gewährte. Von seinen 6 Kindern blieben nur die beiden Mädchen im Hause. Catherine heiratete Jean Winandy, einen tüchtigen Geschäftsmann und passionierten Jäger. Die Schwester Marie wirkte im Restaurant als Köchin.

Jean Winandy baute das Hotel weiter aus und passte es den Standards der Zeit an. In den Jahren zwischen den Weltkriegen zählten zu seinen Gästen u.a. wohlhabende Schmelzherren wie Emil Mayrisch oder René Müller-Tesch, welche im Süden Luxemburgs die Eisenindustrie leiteten, oder Adlige wie der Comte de Paris oder der Baron de Tornaco. Diese vertrieben sich die Zeit mit Jagd, Fischerei und Wanderungen. Dies bewog Jean Winandy in den Jahren 1935-1936 eine Holzhütte, anfangs noch mit Strohdach, auf seinem Grundstück auf Hochfels bauen zu lassen. Die Pläne dazu zeichnete Architekt Rudy Feltes aus Wiltz. Ein geplanter Turm von ungefähr 17 Meter Höhe wurde jedoch nie Wirklichkeit.

Die Hütte diente während der Sommermonate als Ausschank von Getränken und dem Angebot u.a. von Schinkenbrot, da weder Elektrisch noch fließend Wasser vorhanden sind. An den Wochenenden fanden Tanzveranstaltungen zu Akkordeonmusik statt. Im Jahr 1935 schlug auch die Geburtsstunde des Interessenvereines, des heutigen „Syndicat d’Initiative vun der Gemeng Bauschelt asbl“, dessen erster Vorsitzender bis 1971 natürlich Jean Winandy war. Der Verein legte Wanderwege an, stellte Ruhebänke auf und trieb die Vermarktung unserer Gegend voran. In einer Werbezeitschrift des belgischen Touring Club aus den 1930er Jahren wurde für Bauschleiden auf gleiche Stufe wie für die Schlösser von Esch-Sauer oder Burscheid geworben. Richtig in Fahrt gelangte der Tourismus in der Gegend allerdings erst durch den Bau des Staudamms von Esch-Sauer und die Entstehung des Sees.

Der II. Weltkrieg unterbrach die Idylle. Ironischerweise blieb jedoch eine Wetterfahne in den luxemburgischen Nationalfarben unversehrt und ist bis heute erhalten. Am Ende des Krieges nutzte Jean Winandy seine guten Beziehungen zur Eisenindustrie um zwei deutsche Kanonen, welche üblicherweise eingeschmolzen wurden, an diesem Standort aufstellen zu lassen.

Die Tätigkeiten während der Sommermonate blieben bis in die 1960er Jahre bestehen. Denise, die einzige Tochter der Eheleute Winandy-Hames, war nicht am Hotelgewerbe interessiert. Der Mieter des Hotels hatte auch kein großes Interesse am Chalet Hochfels, so dass dieser nur noch als Jagdhütte oder für gelegentliche Privatfeiern genutzt wurde. Durch Verwitterung und Vandalismus drohte ihm immer mehr der Verfall bis der Syndicat d’Initiative im Jahr 2012 an die Erben herantrat, um die Hütte, welche man sicher als Wiege dieses Vereins betrachten kann, zu mieten und zu restaurieren. Am 30. April 2013 wurden das renovierte Gebäude, in Beisein von zwei Ministern welche den Tourismus und die Naturparke in ihrer Kompetenz hatten, eingeweiht. Ab dieser Zeit wurde das auffällige Gebäude auch ins offizielle Logo des Syndicat d’Initiative übernommen.

Seither bekümmert das Syndicat d’Initiative sich um das Chalet und seine Umliegenschaften. Verschiedene Feste, Konzerte usw, fanden hier statt. 2023 wurde hier die neuerschaffene „Qualitéitswanderregioun Eislék“, im Beisein der Minister Lex Delles und Claude Halsdorf und vielen anderen Gästen, eingeweiht. Das Gebäude und seine Umgebung dienten auch schon mehrmals als Filmkulisse.

Das Hotel Hames stand übrigens seit 2004 leer und wurde erst 2013 als « Bauschelter Stuff » neueröffnet und erfreut sich seither großer Beliebtheit.

Le Point de vue Hochfels

Le point de vue Houfëls (Hochfels) se situe sur une colline au sud de Boulaide. Il est accessible par un chemin rurale dérivé vers la gauche de la route CR310, direction Bigonville. Plusieurs sentiers pédestres y conduisent également. Depuis le rocher à une altitude de 463 m s’offre une vue sur les méandres de la Sûre et l’ancien moulin de Bigonville, à environ 140 m plus bas, ainsi que sur la localité de Bilsdorf et les premières maisons de Bigonville. Le point de vue et le chalet y construit sont liés étroitement à l’histoire de l’hôtel Hames à Boulaide.

C’est vers 1830 que Michel Hames et son épouse Anne-Marie Harpes fondaient à Boulaide une petite quincaillerie avec e.a. des produits textiles et métalliques pour en approvisionner les habitants, les agriculteurs et les commerces des environs. Quelques années plus tard, s’y ajoutait un restaurant avec hôtel. Le fils Philippe étendait le commerce à la vente de denrées alimentaires et de produits des colonies lointaines. En outre, il exploitait trois lignes régionales de diligences, mutées plus tard en lignes de bus. Le succès de son entreprise lui permettait même d’offrir des produits bancaires en accordant de petits crédits à ses concitoyens. De ses six enfants, seules deux filles restaient fidèles à la maison. Cathérine prenait pour époux M. Jean Winandy, un commerçant très capable et un chasseur passionné. Marie restait célibataire et s’occupait essentiellement de la cuisine.

Jean Winandy agrandissait son hôtel et l’adapta aux standards du moment. Entre les deux Guerres il comptait parmi ses clients des industriels fortunés tels que Emile Mayrisch ou René Müller-Tesch, gagnant leurs vies dans la sidérurgie florissante de la Minette. D’autres clients étaient des nobles tels que le Comte de Paris ou de Baron de Tornaco. Les touristes de l’époque s’adonnaient à la pêche ou à la chasse et faisait des promenades étendues dans les beaux paysages de la Haute-Sûre. Ceci donnait l’idée à Jean Winandy de faire construire dans les années 1935-1936 un chalet, muni à l’origine d’un toit en paille, sur ses terrains au point de vue Hochfels. Une tour mesurant presque 17 mètres de hauteur, prévue sur les plans de l’architecte Rudy Feltes de Wiltz, ne fût malheureusement jamais construite.

Pendant les étés, le chalet servait de débit de boissons et proposait de la cuisine froide, p.ex. des tartines au jambon d’Ardennes, vu qu’il n’y a ni électricité, ni eau courante. Les weekends, des après-midis dansants accompagnés à l’accordéon, furent proposés. En 1935 fût l’année de la fondation d’une association d’intérêt local, l’actuel « Syndicat d’Initiative vun der Gemeng Bauschelt asbl », dont le premier président fût, jusqu’en 1971, M. Winandy. L’association aménageait des sentiers pédestres, installait des bancs de repos et promouvait le tourisme de la région. Dans une brochure du Touring Club belge de la fin des années 1930, Boulaide est promu au même niveau que les châteaux d’Esch-sur-Sûre ou de Bourscheid. Néanmoins, le tourisme local n’a pris son véritable élan que lors de la construction du barrage d’Esch-sur-Sûre et de la création de son lac artificiel.

L’idylle fût interrompue brutalement par la Seconde Guerre Mondiale.  Néanmoins, la girouette aux couleurs du drapeau luxembourgeois est restée indemne, même jusqu’à nos jours. A la fin de la Guerre, M. Winandy profitait de ses bonnes relations envers les sidérurgistes luxembourgeois pour déplacer deux canons allemands, normalement fondues afin d’en retravailler le métal, sur le point de vue Hochfels.

Les activités estivales se poursuivaient jusque dans les années 1960. Comme Denise, la seule fille des époux Jean et Catherine Winandy-Hames, ne s’intéressait peu à la restauration. Le locataire de l’Hôtel Hames n’exploitait lui non-plus le chalet qui ne fût utilisé que comme pavillon de chasse ou servait à des fêtes privées plutôt rares. L’état de la cabane fût fortement détérioré par les intempéries et des actes de vandalisme de manière que le Syndicat d’Initiative contactait les héritiers de la famille Winandy pour louer d’édifice considéré comme le berceau de l’association. Ensemble avec les propriétaires, il s’occupa de la rénovation du chalet. Le 30 avril 2013 le chalet rénové fût inauguré en présence des ministres ayant dans leurs compétences le Tourisme et le Parc naturel de la Haute-Sûre. Depuis cette période, l’édifice remarquable figure également sur le logo officiel du Syndicat d’Initiative de la commune de Boulaide et l’association en assure la gestion. Des fêtes et des concerts y sont organisées. En 2023 le site a servi de lieu d’inauguration de la nouvelle « Qualitéitswanderregioun Eislék », en présence de nombreux invités et e.a. des ministres Lex Delles et Claude Halsdorf. Entretemps la cabane et ses alentours ont servi à plusieurs reprises de coulisse pour films.

D’ailleurs, sur le site de l’hôtel Hames inoccupé depuis 2004, fût ouvert en 2013 un restaurant très estimé sous la nouvelle enseigne de « Bauschelter Stuff ».

Texte et photos: Bernard Roemen

Dernière modification le 04/11/2025
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